EXPRESSION PUBLIQUE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
EXPRESSION PUBLIQUE

Le Forum politique, libre et citoyen
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €

 

 La fin de l'espoir Bétancourt

Aller en bas 
AuteurMessage
Sarkozette
Tribun
Tribun
Sarkozette


Nombre de messages : 94
Date d'inscription : 19/02/2008

La fin de l'espoir Bétancourt Empty
MessageSujet: La fin de l'espoir Bétancourt   La fin de l'espoir Bétancourt Icon_minitimeSam 01 Mar 2008, 20:30

Le Numéro 2 des FARC tué par l'armée colombienne



C'est un des coups les plus durs jamais assénés aux FARC depuis leur création en 1964. Raul Reyes, le numéro deux et porte-parole de la guérilla colombienne, a été tué samedi à l'aube dans une opération des forces de sécurité de Bogota sur la frontière équatorienne. Avec lui est également tombé un des commandants les plus populaires des FARC, le compositeur Julian Conrado.
La disparition du No2 devrait influer sur les négociations pour la libération des otages des Forces armées révolutionnaires de Colombie, qui en sont à un moment crucial.
La mort de Reyes est venue aggraver l'inquiétude en France, mobilisée pour la Franco-colombienne Ingrid Betancourt, otage la plus médiatisée des FARC, et dont l'état de santé serait de plus en plus alarmant après six ans de captivité. Le président Nicolas Sarkozy a renouvelé son appel aux FARC pour qu'elles la libèrent "sans délai". "Nous appelons les FARC à la raison", a déclaré pour sa part Hervé Marro, porte-parole du Comité de soutien, les proches d'Ingrid Betancourt se disant "rongés par l'inquiétude" de peur de "représailles".
Dans le cadre d'un "accord humanitaire", les FARC ont proposé d'échanger 40 otages, parmi lesquels Ingrid Betancourt, contre des centaines de guérilleros emprisonnés. Depuis le début de l'année, en signe de reconnaissance envers le président vénézuélien Hugo Chavez, qui s'est fortement impliqué comme médiateur, elles ont déjà libéré unilatéralement six de leurs captifs "politiques", dont quatre cette semaine.
Cette "disparition ne doit pas ralentir la dynamique de ces derniers mois", a estimé le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner.
Au cours d'une conférence de presse à Bogota, diffusée en direct par les principales chaînes de télévision du pays, le ministre de la Défense Juan Manuel Santos a précisé que Reyes avait été tué en territoire équatorien, lors d'une offensive de l'armée et de la police pour laquelle le président équatorien Rafael Correa était informé, dans le cadre d'une opération d'envergure dans le département du Putumayo (sud), bastion de longue date de la guérilla. L'opération a fait 18 morts en tout, 17 guérilleros et un soldat.
Aux côtés de Reyes est tombée une autre grande figure des FARC, le compositeur de chansons révolutionnaires Julian Conrado. Très populaire auprès des guérilleros qui diffusaient ses chansons et vidéos, Conrado (de son vrai nom Guillermo Enrique Torres Cueter) était comme décalé, avec son éternel sourire au milieu de la jungle, jouant de la guitare avec sa Kalachnikov posée à côté...
Ni le ministre ni la brochette de commandants qui l'assistaient ont répondu aux questions sur l'opération, ni au fait de savoir si les soldats colombiens étaient entrés en territoire équatorien, où se trouvait le campement des FARC, à moins de deux kilomètres de la frontière.
Le président Alvaro Uribe, qui se trouvait samedi en déplacement à Medellin (250km au sud-ouest de Bogota), n'avait pas encore réagi. Mais selon la présidence, il a suivi le déroulement de l'opération toute la nuit.
De son vrai nom Luis Edgar Devia Silva, Reyes, 59 ans, était le principal visage public des Forces armées révolutionnaires de Colombie. Il rédigeait les communiqués, était l'interlocuteur des journalistes. Sorte de "ministre des Affaires étrangères", cet ancien syndicaliste fut le principal négociateur des FARC pendant les années où cette dernière avait bénéficié d'une vaste zone démilitarisée et discutait de paix avec le président Andrés Pastrana (1998-2002).
Mais surtout, Raul Reyes était considéré comme le successeur potentiel du vieillissant Manuel "Tirofijo" Marulanda à la tête du groupe.
Sa mort est le coup le plus grave porté aux FARC depuis l'arrivée à la présidence, en 2002, d'un homme qui a juré de les avoir et accumule les succès, avec les milliards de dollars d'aide américaine.
Le Département d'Etat américain avait offert une récompense de 5 millions de dollars (3,3 millions d'euros) pour des informations permettant d'arrêter Reyes et les six autres membres du secrétariat (direction) des FARC.
Pour Lazaro Riveros, qui négocia trois ans avec Reyes du temps de Pastrana, si Raul Reyes est effectivement un "gros poisson", il sera "immédiatement remplacé", du fait de la structure de commandement des FARC.
Commandant "politique" considéré comme un tenant de la "ligne dure", cet homme de petite taille, barbu et portant lunettes, ressemblait à un professeur d'université mais ne se déplaçait jamais sans une solide escouade de gardes du corps. Sa mort "pourrait ouvrir les FARC à plus de pragmatisme", estimait l'analyste Alfredo Rangel sur les ondes de la radio RCN.
Revenir en haut Aller en bas
 
La fin de l'espoir Bétancourt
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
EXPRESSION PUBLIQUE :: Archives-
Sauter vers: