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 Les cinq piliers de l'éducation, selon Luc Châtel

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Sir Archibald Waters
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Sir Archibald Waters


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MessageSujet: Les cinq piliers de l'éducation, selon Luc Châtel   Les cinq piliers de l'éducation, selon Luc Châtel Icon_minitimeLun 31 Aoû 2009, 23:20

Citation :
"Pas de réformes cosmétiques"

Les cinq piliers de l'éducation, selon Luc Châtel Abff22fc-966e-11de-8a94-e13aad4a9338

Luc Chatel le sait, son passé de commercial chez L'Oréal fait murmurer dans la vénérable maison Éducation, où les agrégés de lettres, tels Xavier Darcos, jouissent d'une aura singulière.

Il a donc décidé d'en jouer, de clamer qu'il ne veut pas «de réformes cosmétiques», tout en promettant une large concertation.


Le néophyte, c'est juré, reprend à son compte le bilan de son prédécesseur, fin connaisseur du système, et poursuivra l'élan. Mais il peine à convaincre des enseignants échaudés. Il se murmure que le ministre aurait commandé une étude sur les plus populaires locataires de la rue de Grenelle. «Il a dû y découvrir les noms de François Bayrou et de François Fillon, s'amuse Jean-Paul Brighelli, auteur de La Fabrique du crétin. Aucun n'a fait bouger les lignes. Cela laisse présager des modèles que se donne le ministre.» Luc Chatel ne serait-il qu'un ministre de transition, ou bien va-t-il, comme il l'affirme, reprendre le flambeau des réformes ?

Cinq chantiers l'attendent.

1. Une urgence : la reconquête des enseignants. Jusqu'à présent, le ministre porte-parole prenait ses marques et privilégiait la concertation. Pour Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, principal syndicat du secondaire, «c'est surtout une question psychologique. Les enseignants ont besoin de gestes d'apaisement. Pour l'instant, Luc Chatel a fortement joué la prudence et le dialogue. Il a aussi joué la grippe A.» Mais pour les choix politiques qui détermineront l'avenir de l'école, chacun attend un signe. «Il semble pragmatique, analyse Bernard Kuntz, président du Snalc. À présent, soit il opte, comme ses prédécesseurs, pour une politique de “gauche pédago”, et il aura tout le monde à dos, soit il prend de véritables dispositions pour revaloriser les filières professionnelles, empêcher le passage automatique en seconde, bref, sauver le système.» L'Éducation fut un des chevaux de bataille du candidat Sarkozy et l'un des moteurs de sa victoire. Le statu quo, en ce domaine, s'est souvent révélé plus qu'un crime, une faute.

2. La réforme du lycée : priorité à la concertation.  Le rapport Descoings devait servir de base - très consensuelle - aux nouvelles discussions sur le lycée. Difficulté majeure pour Luc Chatel : les tenants de la réforme dans sa première version, avec semestrialisation et modules, sont les syndicats, tels l'Unsa, les plus éloignés politiquement du gouvernement. Les autres se réjouissaient d'avoir peu à peu amendé la copie. Mais sur le terrain, la réforme est expérimentée à des degrés différents dans une centaine de lycées. Principal but : tester en douceur une forme d'autonomie des établissements pour créer ce «lycée lieu de vie», voulu par le ministre.

3. La formation des enseignants : le terrain tranchera. Le mouvement des universités avait fait émerger un sujet crucial : la formation des enseignants. Sous le nom de «masterisation», il s'agit de modifier les concours de recrutement et de mettre fin au règne des IUFM. Les dernières négociations sur le contenu des épreuves avaient finalement rétabli le poids des connaissances face à la pédagogie. Mais les groupes d'experts mis en place par Luc Chatel pourraient remettre en cause cet équilibre. Autre problème : les programmes de formation des masters qui doivent préparer au concours sont en préparation dans les universités et ceux qui les rédigeront, orienteront la formation des enseignants vers plus de pédagogie ou plus de savoirs disciplinaires. Le véritable statut des IUFM et de leurs experts en sciences de l'éducation dépendra donc du rapport de force universitaire local.

4. La revalorisation du métier : la contrepartie de la baisse des effectifs.  Xavier Darcos avait promis une revalorisation salariale. Une urgence pour attirer vers les concours de recrutement un nombre suffisant de candidats de qualité. «Luc Chatel a donné quelques signes dans ce sens, reconnaît Gérard Aschieri. Il est vrai que donner de l'argent est toujours moins coûteux que de créer des postes.» Et 13 500 postes en moins, l'objectif affiché par l'Éducation nationale, ce sont des marges de manœuvre en plus.

5. Les nouveaux programmes du primaire : le vrai bilan Darcos.  Le mois de juillet a vu la remise en cause par le tribunal administratif des sanctions financières contre les professeurs «désobéisseurs». Mais le mouvement de protestation ne prend pas. Xavier Darcos laissait entendre en son temps que la réforme du lycée n'était pas le principal enjeu : si les bases avaient été posées au primaire, les élèves réussiraient, quelles que soient les formes que prendrait le système éducatif. Les programmes de 2007 constituent son véritable bilan, celui que Luc Chatel se doit de pérenniser.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/09/01/01016-20090901ARTFIG00005-education-les-cinq-chantiers-de-luc-chatel-.php
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