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 Morale et Politique: une opinion plus exigeante

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Sir Archibald Waters
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Sir Archibald Waters


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MessageSujet: Morale et Politique: une opinion plus exigeante   Morale et Politique: une opinion plus exigeante Icon_minitimeMar 06 Juil 2010, 10:28

Morale et Politique: une opinion plus exigeante Stephane-rozes

05/07/2010 18:52
Rozès : « L'exigence morale de l'opinion est devenue plus importante »


Pour le politologue spécialiste des sondages Stéphane Rozès, la condamnation des affaires ne peut pas être assimilée à du populisme.

http://www.la-croix.com/Rozes-L-exigence-morale-de-opinion-devenue-plus-importante/article/2431814/55350

La Croix : Les démissions d’Alain Joyandet et Christian Blanc sont-elles aussi la conséquence d’une plus grande exigence morale de l’opinion ?
Stéphane Rozès :
La crise économique et sociale s’accroissant, les individus ont tendance à s’écarter de la solidarité. Dans notre imaginaire, le monde politique a pour mission de tenir ensemble la société et se doit donc, en ces circonstances, d’incarner un dépassement pour que le pays puisse se retrouver dans une symbolique de normes. Donc plus cette crise s’aggrave et plus l’exigence morale est importante dans l’opinon.

L’opinion publique française suit-elle en cela l’exemple des opinions anglo-saxonnes ou nord-européennes ?
Cette exigence morale n’est pas, à mon avis, anglo-saxonne, nord-européenne ou, plus généralement, protestante. En France, la morale n’est pas nécessairement considérée comme supérieure à la politique. Il est cependant attendu des responsables politiques qu’ils placent leurs fonctions au-dessus de leur propre personne.

Or les mises en cause récentes touchant le pouvoir sont la marque du contraire. L’opinion est exigeante parce qu’elle constate que les acteurs politiques ne font pas le minimum d’efforts nécessaire pour mettre leur personne dans une dimension de service. Et ce sentiment est partagé, que l’on vote à gauche ou à droite.

La déception de l’opinion, dans ses attentes morales vis-à-vis de la classe politique, se reflète-t-elle dans les sondages ?
Absolument. Nicolas Sarkozy connaît son record d’impopularité. Et la popularité de l’ensemble des personnalités de droite comme de gauche baisse.

L’exigence de l’opinion en la matière ne s’est-elle pas manifestée avant la crise ? On se souvient de la « jurisprudence Balladur » (1993-1995), selon laquelle tout ministre mis en examen n’a plus sa place au gouvernement, ou encore du sort réservé en 2005 au ministre Hervé Gaymard…
Les affaires précédentes ont, finalement, reçu des réponses rapides. La nouveauté désormais est qu’en période d’inquiétude, le gouvernement semble sans cesse avoir un temps de retard dans la tentative de prise en compte de la crise morale et réagir chaque fois sous la contrainte.

L’opinion a des difficultés à y voir clair, entre les instructions pour une conduite irréprochable données voilà quinze jours par le président de la République aux ministres, puis la promesse faite la semaine dernière d’un remaniement du gouvernement pour la rentrée prochaine et enfin l’annonce dimanche de la démission d’Alain Joyandet et Chistian Blanc.

En outre, elle a le sentiment que les réponses sont rendues d’autant plus difficiles que le chef de l’État a pu lui-même donner des coups de canif à la symbolique présidentielle, en exposant sa vie privée et en semblant, lors de l’affaire Jean Sarkozy, confondre intérêts privés et intérêt général.

À propos des polémiques engendrées par ces affaires, des membres du gouvernement ont regretté une « dérive populiste ». Cette critique vous paraît-elle fondée ?
Pas vraiment. Les sondages révèlent, par exemple, que si l’opinion considère comme « grave » l’affaire Woerth, elle n’est pas pour autant favorable à la démission du ministre du travail. Au regard de la symbolique, les récentes affaires ne me paraissent pas avoir été exagérées.

D’autres pays d’Europe ont pris tout de suite des mesures en la matière. Il faut prendre la mesure de ce que les Français vivent actuellement et des efforts qui leur sont réclamés. La meilleure garantie, pour éviter des dérives populistes, est que les acteurs politiques aient un comportement irréprochable.

Les « affaires » ne font-elles quand même pas la part belle au soupçon ?
En tout cas, c’est au soupçon que les récentes démissions ont donné de la crédibilité.
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