A quelques semaines, désormais, du congrès du Parti Socialiste qui se tiendra à Metz courant octobre, un avantage certain est donné au maire de Paris,
Bertrand Delanoë, qui a le soutien des grands élus (maires, députés et sénateurs).
Le seul rival crédible pour Bertrand Delanoë est la maire de Lille, Martine Aubry, qui enregistre 94 soutiens soit six de moins que le maire de Paris.
Largement distancée, Ségolène Royal n'a que 48 soutiens.
Delanoë creuse l'écart en ce qui concerne les maires de grandes villes (plus de 100.000 habitants): 17 contre 5 au maire de Lille et autant à Royal. Neuf maires d'arrondissements de Paris, Lyon et Marseille appuient le maire de Paris, 2 pour Aubry et 2 pour Royal.
Delanoë est aussi en tête chez les présidents de conseils généraux.
D'autre part, il peut aussi compter sur le soutien de 33 patrons de fédérations alors que 28 seulement se déclarent pour Ségolène Royal, et 26 seulement pour Martine Aubry.
En plus, le maire de Paris est parvenu à attirer quelques fabiusiens, comme le président du conseil général de Gironde, Philippe Madrelle, et un député de ce département, Michel de Sainte-Marie. De même pour Royal, rejointe par la députée des Bouches-du-Rhône, Sylvie Andrieux.
Et il peut aussi compter sur mon soutien.
Bien que n'étant pas socialiste, il me semble le plus crédible pour le poste de Premier secrétaire.
En outre, je pense que le personnage, en lui-même, est chaleureux, ouvert et tolérant.
Si un jour l'UMP doit devenir un parti d'opposition, j'aimerais mieux qu'il soit dans l'opposition d'un homme de cette stature que d'une gourdasse.