S'exprimant à l'Elysée, devant les élites et les élus d'Outre-mer, notre Président
Nicolas Sarkozy a annoncé qu'il prendrait "dans les semaines qui viennent" des initiatives afin d'améliorer la représentation des minorités au sein de la République.
Pourquoi ? Parce que, assure le Président, notre pays, la France, est riche de sa diversité et cela doit se voir dans nos institutions: dans les préfets, dans les magistrats, mais aussi dans les professeurs d'université, dans les médecins.
Pas question de faire des quotas, précise t-il cependant. Cela n'aurait pas de sens. "Mais il ne s'agit pas non plus de faire comme si ça allait tout seul car ça ne s'arrangera pas tout seul", a ajouté le chef de l'Etat.
Et il veillera scrupuleusement à ce que dans les grandes écoles et dans les grandes universités la diversité sociale qui regroupe souvent la diversité ethnique puisse se retrouver de façon beaucoup plus volontariste.
Pour le Président Sarkozy, il n'est pas normal qu'il y ait moins d'enfants d'ouvriers aujourd'hui dans les grandes écoles qu'il n'y en avait il y a trente ans.
Il n'est pas non plus normal que ce soit une décision de l'Elysée d'aller chercher un préfet qui vient d'ailleurs.
Évoquant la victoire de Barack Obama aux USA, Nicolas Sarkozy a déclaré qu'il était plus que temps, en France, d'accélérer le mouvement. Et de mettre en œuvre une politique profondément volontariste pour que les élites au sommet ressembleront à la diversité à la base.
La France, elle est multiple et, fruit de son histoire, elle n'est désormais plus le pays de "bons blancs gaulois". Il y a désormais des Français qui viennent de tous les horizons, de toutes les cultures.
Qu'on le veuille ou pas, l'avenir est désormais au métissage.
Et l'élection de Barack Obama en est le signe précurseur.