La RUSSIE accepte la main tendue de Washington

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Une main serrée dans un grand éclat de rire.

Dimanche, devant les photographes, le vice-président américain, Joe Biden, et le vice-Premier ministre russe, Sergueï Ivanov, ont offert la promesse d'un possible réchauffement des relations entre leurs deux pays.

Le Kremlin a donc accueilli favorablement la proposition du vice- président américain Joe Biden d'"appuyer sur le bouton de redémarrage" des relations russo-américaines, signe d'un possible réchauffement entre les deux anciens rivaux de la Guerre froide.

Davantage de dialogue donc, et notamment avec Moscou, voilà ce que promet Washington, mais pas à n'importe quel prix.

Pendant deux jours, Biden a en effet laissé entendre que "changement" ne rimerait pas avec "renoncement" sur les grands principes. Avant de rencontrer Ivanov, il s'est ainsi entretenu avec le président géorgien Mikhaïl Saakachvili, honni de Moscou. Puis, à la presse qui lui demandait son opinion sur l'adhésion de la Géorgie à l'Otan, le vice-président américain a répondu que c'était à Tbilissi de décider " en toute indépendance" . Une perspective qui déplaît à Moscou et alimente un de ses principaux différends avec les Occidentaux. Biden, enfin, a répété que Washington ne reconnaîtrait jamais l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, les deux républiques séparatistes géorgiennes où la Russie maintient toujours des milliers de soldats.

Malgré ces réserves, le représentant de la Russie s'est montré optimiste après des années de relations tendues avec Washington. La guerre entre la Russie et la Géorgie ainsi que la reconnaissance par Moscou de l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud ont été vivement condamnées par les Etats-Unis. Côté russe, le projet américain de bouclier antimissile en Europe de l'Est a été perçu comme une menace, de même que la reconnaissance de l'indépendance du Kosovo ou le soutien américain à l'adhésion de la Géorgie et de l'Ukraine à l'Otan.

http://www.lejdd.fr/cmc/international/200906/moscou-saisit-la-main-de-biden_185952.html

C'est une initiative que nous ne pouvons que saluer.

Changera t-elle le monde ? Je n'en sais rien. Elle est en tout cas un signal fort. Très fort. L'alliance entre les ennemis d'hier, deux grandes puissances qui, aujourd'hui, se retrouvent.

Cela ne peut qu'apporter que du bon.