Les éléments de l'enquête «ne permettent pas de classement sans suite» de la procédure «en l'état ».
L'enquête va donc se poursuivre.
En outre, si le classement sans suite ne semble plus d'actualité, deux options restent offertes au ministère public :
Soit, citer directement des protagonistes devant un tribunal correctionnel.
Soit ouvrir une information judiciaire en confiant la poursuite des investigations à des juges d'instruction. Ces derniers étant les seuls habilités à placer un acteur du dossier sous le statut intermédiaire de témoin assisté. Ils peuvent également prononcer d'éventuelles mises en examen.
Or, lors d'une interview sur TF1, l'ancien Premier ministre s’était engagé à se retirer de la course à la présidentielle s’il était mis en examen.
De plus, dans les colonnes du Figaro ce jeudi 16 février, François Fillon s’est exprimé sur cette annonce. Il a défini cette dernière comme «
un acte de communication ».
Ce nouveau rebondissement dans l’affaire qui secoue la campagne du candidat des Républicains à l’élection présidentielle intervient alors que François Fillon a tenté, mercredi, de relancer sa campagne en dehors de la polémique.