Sir Archibald Waters Administrateur-Général en Chef
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| Sujet: GUATEMALA : un libéral de gauche à la tête du pays ... Lun 05 Nov 2007, 08:48 | |
| Social-démocrate peut-être, mais avant tout libéral et hommes d'affaires, Alvaro Colom est devenu le nouveau président du Guatemala face à un général à la retraite Otto Perez Molina qui prônait le recours à l'armée pour lutter contre la criminalité violente. - Citation :
- Colom, candidat à la présidence pour la troisième fois, à l'âge de 56 ans, a martelé qu'une victoire de Perez Molina serait un retour aux heures sombres de l'histoire du pays, gouverné par les militaires pendant un demi-siècle.
"Nous avons eu une main forte pendant cinquante ans et cela a donné plus de 250.000 victimes d'une sale guerre", a souligné Alvaro Colom. "C'est un 'non' à l'histoire tragique du Guatemala", a ajouté le président élu après sa victoire.
L'ancien vice-ministre de l'Economie, qui dit s'inspirer de présidents comme la Chilienne Michelle Bachelet ou le Brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, avait préféré axer sa campagne sur la lutte contre la corruption et la nécessité d'efforts accrus en matière d'emploi, de santé et d'éducation.
"Toute cette violence vient du chômage. J'espère juste qu'il créera davantage d'emplois", a déclaré Yolanda Morales, une électrice de 26 ans dans le bruit assourdissant des fusées d'artifice célébrant le sacre de son candidat.
Le gouvernement sortant du président Oscar Berger, s'il a réussi à stabiliser l'économie, n'a pas réduit le fossé entre riches et pauvres ni réussi à enrayer une forte poussée de la criminalité.
Avec 13 millions d'habitants, le Guatemala est un point de passage important du trafic de cocaïne vers les Etats-Unis et les cartels de la drogue y ont renforcé leurs positions ces dernières années.
La campagne électorale elle-même a été entachée par la violence avec le meurtre de plus de cinquante militants ou candidats aux élections parlementaires et locales, organisées en même temps que la présidentielle.
Le Parti de l'Unité nationale pour l'espoir (UNE), la formation de Colom, a payé le plus lourd tribut avec près de 20 membres assassinés depuis l'année dernière. Un observateur du scrutin a encore péri samedi dans une fusillade. Les chars effraient les investisseurs, en général. Il vaut mieux avoir un libéral de gauche à la tête d'un pays qui encouragera à l'activité économique qu'un vieux facho à la retraite ou un socialo-coco à la sauce Chavez. | |
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