Défendre l'agriculture: une priorité républicaine !

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Le président de la République s'est rendu hier dans un élevage bovin herbager, à Daumeray (Maine-et-Loire) où il a annoncé, entre autres, pour la fin de l'année une loi de modernisation.

Pour le chef de l'État, l'agriculture est un secteur stratégique : 10 milliards d'excédents en 2008, premier pays exportateur mondial de produits agricoles transformés.

Aussi n'a t-il pas lésiné sur les éloges à l'égard des agriculteurs : « Ce sont des entrepreneurs, ils ne comptent pas leurs heures, ils portent la responsabilité de lourds investissements, ils relèvent des défis humains, financiers, techniques, administratifs ».

Les agriculteurs français touchent dix milliards d'euros d'aides par an. Ils ont peur de voir cette manne s'évaporer. Hier, Nicolas Sarkozy a voulu les rassurer : « L'Europe ne peut renoncer à défendre son agriculture de production et doit protéger la qualité sanitaire et environnementale de son alimentation ».

Le chef de l'État a ensuite développé la vision d'une agriculture puissante, instrument d'« un pouvoir vert » sur une planète mise au défi de « doubler sa production alimentaire d'ici à 2050 ». Pour lui, « pas question de ravaler les agriculteurs au rang de jardiniers de la nature ».

Nicolas Sarkozy veut protéger l'agriculture française.

Protéger l'agriculture contre les importations à bas prix : « On ne peut plus continuer à laisser nos entreprises agricoles souffrir d'un dumping environnemental, social, fiscal et monétaire », a-t-il martelé en déclenchant les applaudissements.

Protéger contre les velléités ultra libérales de l'organisation mondiale du commerce : « Je m'opposerai fermement à tout accord qui serait contraire aux intérêts de notre pays [...] L'idée de la toute puissance du marché est une idée folle ».

Protéger contre la volatilité des cours et la spéculation : il propose de créer un groupe international de scientifiques sur le fonctionnement des marchés de matières premières agricoles.

Sur le plan national, le ministre de l'Agriculture, Michel Barnier, dévoilera, le 23 février le contenu de sa « boîte à outils » pour redistribuer plus équitablement les aides européennes entre les productions.

Nicolas Sarkozy l'a confirmé : ce rééquilibrage bénéficiera aux élevages herbagers, à l'agriculture biologique, aux protéines végétales, à l'agriculture de montagne. Ces choix seront validés, a annoncé le chef de l'État, par une loi de modernisation de l'agriculture et de l'agroalimentaire d'ici la fin de l'année.

Deux priorités se dessinent : le renouvellement des générations (350 millions d'euros pour financer un objectif de 7 000 installations) et le respect de l'environnement au travers du plan « objectif terres 2020 ».

http://www.ouest-france.fr/actu/AgricultureDet_-Sarkozy-veut-proteger-l-agriculture-europeenne-_3640-832415_actu.Htm

Sully le disait déjà : "Labourages et pâturages sont les deux mamelles de la France", la France sans son agriculture n'est rien.

Nous sommes et nous resterons dans l'âme, tout au moins, un peuple de paysans et de laboureurs. Ce sont dans les sillons que s'est écrite la mémoire de la France.

Défendre notre agriculture, c'est défendre ce qui fait l'identité et l'âme de notre pays.

Tu lis Ouest-France ? C'est mon quotidien régional pour ne pas dire local !

Evidemment qu'il faut soutenir l'agriculture, mais n'importe comment ! Habitant tout près de la bourgade visitée par Sarkozy, je prétends connaître le monde agricole.

Nous avons dans la région des fermes de petites surfaces et bien souvent les aides sont allouées en fonction de la surface de l'exploitation, tenant compte de la nature de l'explotation ( lait, viande, céréales ... ).

Il xiste des inégalités flagrantes entre les aides perçues par les agriculteurs de la Beauce par exemple et les nôtres !

En cela Sarkozy devra y réfléchir !