EUROPEENNES 2009

Citation :

"Avantages aux partis de droite mais une forte abstention"



Malgré un contexte de crise économique et de hausse du chômage, des sondages donnent pourtant un avantage aux partis de droite, mais prédisent également un taux d'abstention élevé.

Une progression très nette et symbolique des partis d'extrême droite ou à la marge est aussi à attendre, selon les enquêtes d'opinion.

En France, les listes UMP-Nouveau centre restent nettement en tête dans les enquêtes d'opinion, devant le Parti socialiste. De même en Italie, le parti du Peuple de la Liberté (PdL) berlusconien conserve une confortable avance sur son principal adversaire de centre-gauche, le Parti démocrate (PD), et ce malgré l'affaire "Noemi", dans laquelle le Cavaliere est accusé d'avoir eu une relation sexuelle avec une jeune femme de 18 ans.

En revanche, les résultats s'annoncent très mauvais pour le Parti Travailliste du Premier ministre britannique Gordon Brown, dont le gouvernement est mis à rude épreuve par le scandale des notes de frais des parlementaires.

Au Portugal et en Grèce, en revanche, les sondages se montrent assez favorables aux gouvernements de gauche sans plus.

En Espagne, ù la crise a fait monter le taux de chômage à 17,4%, le plus élevé d'Europe, les résultats des socialistes au pouvoir et de l'opposition conservatrice s'annoncent très serrés. Et la tendance pourrait très bien pencher ce soir vers la formation de droite du PP (Parti Populaire).

En ce qui concerne l'est de l'Europe, en Pologne, le parti libéral au pouvoir, Plateforme civique (PO), devrait obtenir environ la moitié des 54 sièges à pourvoir, suivi par le parti nationaliste Droit et Justice (PiS) et en Hongrie, la majorité socialiste plombée par la crise qui l'a contraint à prendre une série de mesures d'austérité pourrait bien se voir ravir des sièges par le principal parti d'opposition, de centre-droit.

Enfin, en Autriche, centre-droit et centre-gauche pourrait bien tous les deux perdre des sièges au profit des organisations plus petites, comme le FPÖ, d'extrême droite, qui a fait campagne sur un programme fortement orienté contre "l'invasion musulmane", et dont les affiches proclament: "l'Occident aux mains des Chrétiens".

http://fr.news.yahoo.com/3/20090607/twl-europeennes-ue-0ef7422.html

Citation :

A l'issue d'une soirée électorale plus surprenante que prévue, les partis français et européens doivent maintenant se poser la question des alliances.

Avec un potentiel de 270 sièges environ, le PPE-DE reste donc majoritaire au Parlement européen. La droite ne dispose cependant pas d’une majorité absolue. Les conservateurs britanniques emmenés par David Cameron ont déjà indiqué leur volonté de quitter le PPE-DE pour former un nouveau groupe parlementaire. Cette séparation ne devrait cependant pas trop peser sur les votes. «Politiquement ils sont d’accord avec nous sur de nombreux sujets», estime un collaborateur du PPE-DE.

Quelles alliances au Parlement européen ?

La question des alliances va néanmoins se poser pour la droite. Le bureau du PPE-DE doit se réunir, mercredi 10 juin, afin d’étudier cette question, a indiqué le président du groupe, le Français Jospeh Daul. L’alliance traditionnelle avec l’ADLE pourrait être renouvelée.

De son côté, le chef de l’ADLE, Graham Watson, a indiqué qu’il n’excluait aucune possibilité, tout en précisant : «Nous sommes disposés à travailler avec tous les groupes afin d’amener une coopération idéologique. Nous ne voulons plus d’une coopération technique entre les différents formations». Une manière de dire que la politisation du travail du Parlement doit devenir une réalité.

La reconduction de Barroso paraît certaine:

La victoire de la droite aux européennes pourrait en outre assurer la reconduction du président de la Commission sortante, José Manuel Barroso. Le Parlement européen approuve en effet la nomination du président de l’Exécutif européen dont le nom est proposé par le Conseil de l’UE.

Or une majorité d’Etats membres s’est déjà prononcée en faveur d’une reconduction de José Manuel Barroso. «Nous avons toujours dit que nous soutiendrions M. Barroso, notre position n’a pas changé », a indiqué Joseph Daul le soir des résultats. Reste à savoir quel sera le calendrier.

La France semble vouloir attendre le référendum irlandais sur le traité de Lisbonne qui doit avoir lieu à l’automne. De son côté, le président sortant insiste pour que le calendrier soit respecté. C’est-à-dire que sa nomination soit officiellement proposée lors du Conseil européen des 18 et 19 juin prochains.

L’avenir du gouvernement de Gordon Brown pourrait en outre avoir un impact sur ce sujet. Le chef des Tories, David Cameron, a en effet indiqué qu’en cas de victoire de son camp à d’éventuelles élections législatives anticipées à l’automne, il procéderait à un référendum sur le traité de Lisbonne.

http://www.lagazettedescommunes.com/actualite/det_artNL.asp?id=34342&supportId=56

la seule leçon à retenir de ces élections est d'une part le peu de débats et surtout le fort taux d'abstentionistes ... il faudrait peut-être les compter ces 60% de français qui ne se sont pas prononcés, et je parierais volontiers que ce ne sont pas des pro-UMP !

ce ne sont pas des pro ump , peut être , mais ce ne sont certainement pas de spro bayrou .
par contre , les UMP tendance gaulliste ont été nombreux à s'abstenir , plus nombreux que dans n'importe quelle formation ce qui est normal , ils ne pouvaient tout simplement pas se prononcer pour une UE qu'ils napprouvent pas telle est est .

livaste a écrit:

ce ne sont pas des pro ump , peut être , mais ce ne sont certainement pas de spro bayrou .
par contre , les UMP tendance gaulliste ont été nombreux à s'abstenir , plus nombreux que dans n'importe quelle formation ce qui est normal , ils ne pouvaient tout simplement pas se prononcer pour une UE qu'ils napprouvent pas telle est est .

bien ! et ils représentent quel pourcentage d'adhérents ces pro UMP abstentionistes