livaste Senior
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| Sujet: bayrou , le donneur de leçon Mer 04 Avr 2007, 10:32 | |
| Les démêlés du professeur Bayrou à Saint-Palais LE MONDE | 03.04.07 | 12h49 • Mis à jour le 03.04.07 | 12h49 - Citation :
- De François Bayrou, les archives du collège Léon-Bérard à Saint-Palais (Pyrénées-Atlantiques) conservent un piètre souvenir. Elles révèlent comment il sut, en 1982, se mettre à dos le corps enseignant de ce collège situé sur ses terres électorales.
Après avoir été détaché dans des cabinets ministériels sous Giscard, M. Bayrou est nommé au cabinet du président (UDF) du Sénat, Alain Poher, après l'arrivée de la gauche au pouvoir. Agrégé de lettres classiques, il relève cependant toujours de l'éducation nationale.
Ainsi, un arrêté du 4 septembre 1981 le met à la disposition du recteur de l'académie de Bordeaux "pour un poste d'enseignement dans un établissement de second degré". Il n'y mettra jamais les pieds.
"EFFET RÉTROACTIF"
"Le président Poher m'a dit : Vous ne bougez pas, c'est une mauvaise manière que l'on me fait ", explique M. Bayrou. Après des mois de négociations entre le cabinet de M. Poher et celui d'Alain Savary, ministre socialiste de l'éducation nationale, M. Bayrou est pourtant contraint de rejoindre le collège Léon-Bérard.
Ce parachutage ne s'effectue pas sans remous. Dans un courrier du 11 mars 1982 adressé au recteur de l'académie de Bordeaux, le principal du collège, Claude Belveze, indique "que cette nomination soulève des réticences multiples dans tous les services de l'établissement". "Ce professeur [M.Bayrou], poursuit-il, a été nommé le 15 février 1982 avec un effet rétroactif à la date du 7 septembre 1981 alors qu'il n'a effectué aucun service d'enseignement ni dans l'établissement ni dans un autre." Le principal s'émeut auprès de sa hiérarchie d'un contrat qui permettra à M. Bayrou de toucher six mois de salaire pour un travail non effectué. De plus, précise-t-il, après avoir signé, le 18 février 1982, son PV d'installation, l'intéressé ne s'est toujours pas présenté au collège.
"Je n'ai rien touché ni signé et de toute façon, le problème s'est réglé dès mars quand j'ai été élu conseiller général", se défend M. Bayrou, qui assure "qu'on voulait [le] rayer du corps des agrégés".
"C'est faux, rétorque Robert Garat, professeur d'histoire à Léon-Bérard, sa signature figure sur le PV et le principal qui n'avait pas de poste à proposer, suggérait juste de le nommer documentaliste en attendant". "De plus, la seule question, dit-il, est de savoir s'il est normal qu'il soit payé pour un service non effectué." Le 30 juin 1982, M. Bayrou fut finalement affecté dans un autre collège. On ne sait pas si l'accueil y fut aussi chaleureux.
Jacques Follorou je ne savais pas où placer cette info ! Voilà le donneur de leçons , qui a su profiter du sysytème qu'il critique aujourd'hui ! C'est pratique le mamouth , ça permet de payer les planqués , les perdants , sur le dos des con-tribuables ! | |
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