Sir Archibald Waters Administrateur-Général en Chef
Nombre de messages : 656 Age : 51 Localité : Sochaux (25) Date d'inscription : 09/12/2006
| Sujet: France: l'arme anti-crise de Nicolas Sarkozy Jeu 20 Nov 2008, 18:56 | |
| Alors qu'il effectuait un déplacement à l'usine aéronautique Daher de Saint-Julien-de-Chedon, Notre président Nicolas Sarkozy a annoncé la création d'un "Fonds stratégique d'investissement", qu'il a qualifié de "fonds souverain à la française". Une sorte d'arme anti-crise face à une crise financière dont il veut "profiter" pour "accélérer le changement en France". Sa vocation sera double: d'une part, conforter des entreprises ne trouvant pas sur le marché l'argent nécessaire à leur développement, et d'autre part "sécuriser le capital d'entreprises stratégiques". Son conseil d'administration comprendra sept membres: deux de la CDC, deux de l'Etat, deux personnalités qualifiées et son directeur-général. Enfin, le "fonds souverain à la française" pourra s'allier "avec des fonds souverains européens ou même étrangers, à partir du moment où c'est transparent". "Il y a des fonds souverains parfaitement respectables, européens ou pas", a-t-il insisté. Pour le Président Sarkozy, il s'agit de "mettre de l'argent public dans le travail" parce que, selon lui, la meilleure politique sociale, c'est celle qui permet de continuer à investir dans l'industrie. Alors, on met de l'argent au service du développement plutôt que dans dans des politiques dites sociales qui ne font que retarder le drame des conséquences sociales de la crise. | |
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Albéricneirret Senior
Nombre de messages : 302 Date d'inscription : 23/10/2008
| Sujet: Re: France: l'arme anti-crise de Nicolas Sarkozy Jeu 20 Nov 2008, 19:04 | |
| - Mr le Président a écrit:
Alors qu'il effectuait un déplacement à l'usine aéronautique Daher de Saint-Julien-de-Chedon, Notre président Nicolas Sarkozy a annoncé la création d'un "Fonds stratégique d'investissement", qu'il a qualifié de "fonds souverain à la française".
Une sorte d'arme anti-crise face à une crise financière dont il veut "profiter" pour "accélérer le changement en France".
Sa vocation sera double: d'une part, conforter des entreprises ne trouvant pas sur le marché l'argent nécessaire à leur développement, et d'autre part "sécuriser le capital d'entreprises stratégiques".
Son conseil d'administration comprendra sept membres: deux de la CDC, deux de l'Etat, deux personnalités qualifiées et son directeur-général.
Enfin, le "fonds souverain à la française" pourra s'allier "avec des fonds souverains européens ou même étrangers, à partir du moment où c'est transparent". "Il y a des fonds souverains parfaitement respectables, européens ou pas", a-t-il insisté.
Pour le Président Sarkozy, il s'agit de "mettre de l'argent public dans le travail" parce que, selon lui, la meilleure politique sociale, c'est celle qui permet de continuer à investir dans l'industrie.
Alors, on met de l'argent au service du développement plutôt que dans dans des politiques dites sociales qui ne font que retarder le drame des conséquences sociales de la crise. Mais il dit tout et son contraire notre président et ne semble pas du tout satisfaire le MEDEF, qui ne l'oublions pas représente les entreprises et ce sont en vérité ces entreprises qui font vivre le pays FRANCE et non Nicolas Sarkozy ! Au hasard de mes lectures :Le Medef juge la situation économique "très préoccupante"Source : 18/11/08 - 15H26 - Reuters Laurence Parisot évoque un recul en volume des investissements des entreprises. Elle présentera dans quinze jours des recommandations de politique budgétaire et de politique européenne pour faire face à la crise, privilégiant une politique de soutien de l'offre plutôt qu'une relance de la consommation.AFPPARIS (Reuters) - La présidente du Medef juge la situation de l'économie française "très préoccupante" en dépit d'une croissance légèrement positive au troisième trimestre, et évoque un recul en volume des investissements des entreprises. Laurence Parisot, qui tenait sa conférence de presse mensuelle au lendemain du conseil exécutif de l'organisation patronale, a annoncé qu'elle présenterait dans quinze jours des recommandations de politique budgétaire et de politique européenne pour faire face à la crise. Elle a exclu toute relance de la consommation privilégiant une politique de soutien de l'offre. Commentant le chiffre de la croissance du PIB de la France au troisième trimestre, la présidente du Medef a dit son soulagement : "Ouf, le chiffre est positif, légèrement, mais il est positif." La hausse de 0,14% du PIB au troisième trimestre après une contraction de 0,3% au trimestre précédent a permis à la France d'échapper à la récession, définie techniquement comme deux trimestres consécutifs de recul de l'activité économique. Toutefois, batterie de graphiques à l'appui, la présidente du Medef a estimé que la situation était "objectivement très préoccupante". "Si vous regardez le seul secteur industriel, là nous sommes en récession", a-t-elle souligné. "L'emploi salarié baisse, il avait déjà baissé au deuxième trimestre, il a baissé à nouveau au troisième trimestre, deuxième très mauvais signe", a-t-elle ajouté. "Troisièmement, l'activité chute dans un certain nombre de secteurs et ce d'une manière dramatique, c'est vrai pour la construction, pour toute la filière automobile, mais d'autres secteurs sont très touchés, je pense par exemple à l'intérim." Laurence Parisot a aussi mis en avant "les chiffres vertigineux" du déficit commercial de la France, la dégradation accélérée des indicateurs de rentabilité et de trésorerie des entreprises et l'allongement "considérable" des délais de paiement. PAS DE RELANCE PAR LA CONSOMMATION "Tout montre que le durcissement du crédit est manifeste", selon Laurence Parisot, qui a expliqué cette situation par les difficultés persistantes des banques à se refinancer et par les anticipations des banquiers sur la dégradation à venir de l'activité. "Aujourd'hui, il y a une décélération de 50% des volumes de crédit accordés aux entreprises et ce en neuf mois, ce qui pèse considérablement sur les investissements", a poursuivi la présidente du Medef. "Nous, nous avons malheureusement de bonnes raisons de craindre un retournement de l'investissement des entreprises qui pourrait être tout à fait marqué", a-t-elle prévenu, anticipant un recul en volume. Elle tiendra dans quinze jours "une conférence de presse exceptionnelle avec toute l'équipe économique du Medef" pour formuler "nos recommandations en matière de politique budgétaire et de politique européenne pour participer à la relance de nos économies". "Si relance il doit y avoir, il ne peut pas y avoir de relance par la consommation", a-t-elle estimé. "Il faut absolument, si l'on veut freiner les délocalisations, si l'on veut empêcher les fermetures, il faut penser une relance qui stimule la production", a-t-elle dit. Selon un sondage TNS Sofres publié par Le Monde dans son édition datée de mercredi, les Français anticipent une crise durable et profonde et s'inquiètent tout particulièrement de ses conséquences sur l'emploi. Sur les 1.000 personnes âgées de 18 ans et plus interrogées les 4 et 5 novembre dans le cadre de cette enquête, 64% s'attendent à une récession durable et elles ne sont que 9% à estimer qu'elle durera moins d'un an. Marc Joanny, édité par Sophie Louet | |
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livaste Senior
Nombre de messages : 189 Date d'inscription : 11/12/2006
| Sujet: Re: France: l'arme anti-crise de Nicolas Sarkozy Ven 21 Nov 2008, 11:20 | |
| Tiens te voila le porte parole du MEDEF ?? Interessant | |
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Albéricneirret Senior
Nombre de messages : 302 Date d'inscription : 23/10/2008
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livaste Senior
Nombre de messages : 189 Date d'inscription : 11/12/2006
| Sujet: Re: France: l'arme anti-crise de Nicolas Sarkozy Sam 22 Nov 2008, 23:35 | |
| oui mais tu as quand même repris les arguments du MEDEF , qui certes n'est pas d'accord pour se faire surveiller ! | |
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| Sujet: Re: France: l'arme anti-crise de Nicolas Sarkozy | |
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